Après le point final, qu’en est-il de la relecture ?

Relecture et orthographe

Vous avez mis un point final à votre récit, mais avant de vous lancer dans l’édition, n’oubliez pas la relecture. Car comment, avec un texte mal finalisé, rejoindre les quelque 78 000 titres qui s’ajoutent chaque année aux 756 300 références que compte la Bibliothèque de France à Paris ? C’est un chiffre important qui montre à quel point les Français aiment lire. Que ce soit en version papier ou dématérialisée, le livre n’est pas mort, loin de là ! Mais il a ses exigences.

Il est vrai qu’écrire demande du temps, de la réflexion, de suivre des règles, même si cela suppose parfois de les enfreindre. C’est un travail qui vous a peut-être coûté des nuits blanches et des brûlures d’estomac. Alors, ne gâchez pas tout !

Car, oui, aligner des phrases sans se relire, c’est prendre un risque. Celui de laisser trop de fautes, d’incohérences, de phrases mal ficelées. Enfin, bref, de donner d’emblée une image négative de votre manuscrit et de créer un rejet plus ou moins immédiat de l’ouvrage. Sans compter qu’un avis médiocre peut vite se propager, via entre autres les réseaux sociaux, et faire naître une campagne de dénigrement dont il vous sera difficile de sortir.

Prendre le taureau par les cornes !

Il est indéniable que tous les écrivains dont les livres se trouvent en librairie ont eu le courage de se lancer ! Ils ont osé mettre par écrit ce qui leur trottait dans la tête. Alors pourquoi pas vous ?

Bien entendu, tout un chacun n’a pas les mêmes aptitudes face à la rédaction. Il y a ceux qui aiment et savent écrire. Ils n’ont jamais eu de mal à rédiger leurs rédactions en primaire ou leurs dissertations dans les grandes classes. Ceux-là se jettent à l’eau avec moins d’appréhension. Sans viser obligatoirement une récompense littéraire, ils sont assez certains de plaire.

Mais pour tous les autres, ceux qui ne sont sûrs de rien, si ce n’est la présence de ce quelque chose qui les titille, c’est un plongeon dans de l’eau froide !  Brrr… Et pourtant, après quelques brasses, ils arrivent à nager. Ils parviennent même sur l’autre rive. Celle du récit terminé. Bravo !

Quoi qu’il en soit, il y a une étape que les premiers comme les seconds ne doivent jamais négliger. C’est, une fois le dernier mot de la dernière page écrit, celle de la relecture. Ils doivent impérativement traquer la faute d’orthographe, l’erreur de ponctuation, le mot qui se répète, le contresens…

Certains, les perfectionnistes ou les hésitants, raturent et réécrivent, ne sont jamais tout à fait satisfaits. Il y a encore cette phrase qui semble de guingois ou ce verbe qui n’exprime pas suffisamment l’idée. Parfois, ils tournent en rond. Ils souhaitent, mais n’osent pas lâcher leur bébé.

Un relecteur… Pourquoi pas ?

À ceux-là, en particulier, nous conseillons de prendre du recul et de confier leur manuscrit à des yeux nouveaux. Un regard extérieur qui sera celui du « premier lecteur ». Il en faut un. Mais un regard critique. Dans le plein sens du mot.

Un lecteur donc qui saura repérer ces erreurs, parfois basiques, que l’auteur n’aura pas vues, faute d’une distance au texte. Il ne faut pas lui en vouloir, c’est le lot de tout écrivain.

Ce regard qui notera les répétitions, les phrases à retravailler, les lourdeurs et les incohérences.

La personne qui donnera un avis pertinent sur les personnages, les situations, les lieux, les descriptions, les atmosphères, la cohésion du texte.

Un critique, enfin, qui saura aussi mettre en avant tous les points forts du manuscrit. Il n’y a pas de raison !

Relecture… Deux paires d’yeux qui traquent

Un lecteur, dites-vous ? Nous vous en proposons deux. Deux correctrices qui seront implacables avec l’orthographe, sévères avec la ponctuation, fermes sur les tournures de phrases, intransigeantes avec les accords et les concordances de temps, sourcilleuses quant aux répétitions, rigoureuses sur les incohérences…

Deux personnes qui lisent, chacune de leur côté, et confrontent leurs corrections et propositions.

Deux relectrices qui ne laissent rien au hasard, mais qui ont beaucoup de respect pour vos écrits et pour vous, écrivain. Il s’agit de vous accompagner sereinement ; pas de critiquer pour le plaisir de relever ce qui ne va pas.

Notre but ? Faire en sorte que vos écrits ne rejoignent pas les quelque 142 millions de livres qui passent au pilon chaque année, faute d’être vendus (quand déjà ils arrivent jusque-là), mais soient au contraire parmi ceux qui se vendent à plus de 5 000 exemplaires.

Donnez-vous toutes les chances ! Ne bâclez pas cette dernière étape, absolument indispensable : celle de la relecture. Alors, par sécurité, faites appel à des professionnelles de la relecture correction.

 

 

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