Prête-plume ou relecteur correcteur il faut choisir

Correction de manuscrits

Le relecteur correcteur, qu’il travaille pour la presse, pour une maison d’édition, pour une agence de communication ou encore pour un site internet, a pour rôle de veiller au bon usage orthographique et grammatical. Et également, à la tenue syntaxique, au respect des règles typographiques et à la cohérence du contenu.

Ne confondez pas nègre littéraire (prête plume) et relecteur correcteur

Si le nom du correcteur n’apparaît nulle part, c’est qu’il n’est en rien l’auteur de l’histoire. Parfois même plusieurs correcteurs interviennent sur un même ouvrage, selon sa complexité. Si l’intervenant a rédigé tout ou partie d’un livre, il est ce que l’on appelle un prête-plume. C’est un autre métier et notre réseau répond parfois à ce type de demandes. Dans ce cas, si l’auteur le souhaite, il peut indiquer le nom de l’écrivain fantôme. C’est à négocier. En tant que correcteur, nous n’avons pas à nous approprier un contenu sous prétexte de l’avoir relu. Imaginez que vous ayez retouché un article de presse d’investigation, le journaliste ne mentionnera pas votre nom en tant que correcteur. Il en va de même d’un chercheur pour une publication… ou d’un romancier. Et ils n’ont pas à le faire !

Comment prouver notre expertise en tant que relecteur correcteur ?

Si nous posons cette question, c’est que certains romanciers novices nous demandent quel livre édité nous avons corrigé. Impossible de répondre à cette question.

En effet, le travail du relecteur correcteur est avant tout un accompagnement qui se veut discret et dont le but est de suggérer des améliorations. Aussi, nous pouvons noircir les marges avec des propositions de toutes sortes, rien n’oblige l’écrivain à garder quoi que ce soit. Il se peut que nous lui inspirions un tout autre chemin, qu’il trouve des mots, des idées auxquelles nous n’avons pas pensé mais qui se réveillent à la lecture de nos corrections. Alors comment juger de l’importance de notre travail à la lecture d’un livre ? Nous sommes des acteurs de l’ombre.

Correcteur ou relecteur correcteur

Si les maisons d’édition font bien la différenciation entre un lecteur, un correcteur et un réviseur, excepté les romanciers de renom, la majorité des auteurs ne font pas la distinction. C’est pourquoi notre réseau propose à la fois la relecture et la correction. Cette façon de travailler va permettre une vraie progression du texte.

Les auteurs / les correcteurs ont rendez-vous au cœur de la langue, pour un travail minutieux, un travail occulté dont ils sont les seuls témoins et que le public soupçonne à peine. Nicolas Dickner

Pourquoi cette citation de Nicolas Dickner ? Pas seulement pour ses nombreuses figures de style ou pour avoir emporté le Canada Readsou pour son livre Nikolski. C’est surtout un des rares à avoir parlé du métier de relecteur correcteur.

En concertation avec l’auteur, le correcteur peut lui soumettre des idées de tournure de phrase pour aboutir à une meilleure version de son travail. La collaboration entre écrivain et correcteur est irremplaçable mais demeure un travail en retrait.

Le Syndicat des Écrivains de Langue française

Le S.E.L.F. (Syndicat des Écrivains de Langue française) a été créé le 1er janvier 1976 et déclaré à la Préfecture sous le n°15937. Syndicat professionnel, il accueille et conseille les auteurs d’écrits francophones et/ou d’images voués à être publiés. Régénéré en 2012, il poursuit sa mission car, même dans un monde littéraire et éditorial qui s’est transformé, les écrivains et les auteurs ont toujours besoin de lui.

Relire est devenu indispensable

Dans une tribune intitulée « Dans un salon consacré au livre, et à la littérature française, n’est-il plus possible de parler français ? », parue dans Le Monde, une centaine d’éditeurs, écrivains, essayistes, journalistes et artistes « s’indignent de voir le «globish», un sous-anglais, supplanter notre langue dans les médias, à l’université et jusqu’au prochain salon « Livre Paris ». »

Si, à l’heure où les droits des auteurs se réduisent sous les coups de boutoir des réformes, vous êtes romancier mais que votre livre n’est pas encore un best-seller, lisez « Qui a peur des droits des auteurs ».

N’attendez pas qu’une maison d’édition ou encore des lecteurs fassent mention de nombreuses coquilles dans votre texte pour faire appel à un correcteur professionnel, comme notre agence.

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